Être étudiant·e-athlète signifie jongler avec de nombreuses responsabilités. Entre les entraînements, les compétitions, les travaux scolaires et parfois un emploi, chaque journée peut ressembler à une course contre la montre. Pourtant, nombreux sont ceux et celles qui choisissent aussi de travailler durant leurs études pour diverses raisons : acquérir de l’expérience, financer leurs projets ou simplement vivre une première immersion dans le monde professionnel.
Mais comment faire en sorte que ton employeur ne soit pas un stress de plus, mais plutôt un véritable allié dans ton parcours ? Voici quelques conseils pour bâtir une relation de confiance solide avec ton employeur·e — et faire en sorte qu’il ou elle devienne un membre clé de ton équipe de soutien.
Dès ton embauche (ou le plus tôt possible), explique ta réalité d’étudiant·e-athlète. Mentionne tes horaires d’entraînement, tes périodes d’examens, et surtout, ton désir sincère de bien effectuer ton travail malgré un emploi du temps chargé.
Par exemple : « Je suis disponible les soirs de semaine et certains week-ends, sauf lors de compétitions. Mon objectif est d’avoir un emploi qui respecte mes engagements sportifs et scolaires, tout en étant un bon atout pour votre équipe. »
Une communication claire et proactive aide à prévenir les malentendus et montre ton professionnalisme.
Tu demandes de la compréhension ? Offre aussi un certain degré de flexibilité. Propose des solutions lorsqu’un conflit d’horaire survient. Montre que tu es capable de t’adapter et que tu as à cœur de contribuer, même dans un cadre particulier.
Par exemple : si tu ne peux pas travailler un samedi à cause d’une compétition, propose de couvrir un autre quart dans la semaine. L’important est d’entretenir un climat de collaboration, pas de dépendance.
La meilleure façon de faire de ton employeur·e un·e allié·e, c’est de lui montrer que tu es digne de confiance. Sois ponctuel·le, professionnel·le, respecte les consignes. Même si tu n’as qu’un petit nombre d’heures chaque semaine, fait preuve de rigueur et d’implication.
Soit proactif, par exemple si tu dois manquer un quart de travail, tu peux de ton côté voir avec tes collègues si quelqu’un serait disponible pour te remplacer. De cette façon, lorsque tu mentionnes à ton boss que tu dois t’absenter, tu peux toute suite lui tendre une solution en disant que tel collègue est disponible pour faire le quart au besoin.
Beaucoup d’employeur·es ne réalisent pas tout ce que représente la vie d’un·e étudiant·e-athlète. Parle de tes objectifs, de tes compétitions à venir, et de ce que tu apprends grâce à ton sport : discipline, gestion du temps, travail d’équipe… Ces compétences sont précieuses et transférables au monde du travail. (voir article sur les compétences transférables)
Pourquoi ne pas les inviter à suivre ton parcours sur les réseaux sociaux ?
Un simple merci, un mot de reconnaissance, ou une mention de leur appui sur ton parcours peut faire toute la différence. Lorsque tu réussis un objectif — que ce soit une médaille ou un diplôme — fais-leur savoir qu’ils et elles ont contribué à ta réussite. Ce sentiment de fierté partagée renforce le lien professionnel et personnel.
En conclusion
Faire de ton employeur·e un·e allié·e, ce n’est pas une question de chance, mais de stratégie. Une communication honnête, une attitude responsable, de la reconnaissance et de l’ouverture peuvent transformer ton lieu de travail en un environnement de soutien, de croissance et de respect mutuel.
Tu n’es pas seul·e à devoir t’adapter : ton employeur aussi peut apprendre à mieux comprendre ta réalité… si tu l’invites à faire partie de ton équipe.